CHOUETTE ARTICLE DANS LE JOURNAL LE MONDE SUR LA PLEINE CONSCIENCE A L’ECOLE:
Pour le bien-être des enfants et les enseignants, invitez la pleine conscience à l’école !
Responsable dans le domaine de l’enseignement, vous êtes de plus en plus nombreux à être confrontés à la problématique d’enfants stressés, dits : « hyperactifs », souffrant de trouble de l’attention, de difficultés de concentration, mais aussi, agressifs, fatigués, dépressifs,…
Vos enseignants aussi sont régulièrement confrontés à des pressions diverses inhérentes à leur métier (programmes, inspection, parents, attentes multiples, enfants turbulents…) les amenant parfois à des situations d’épuisement, de stress, voire de démotivation.
Peut-être êtes-vous à la recherche de solutions et d’outils pour aider vos enfants et leurs instituteurs à gérer cette réalité ?
La pleine conscience peut vous aider !
Qu’est-ce que la pleine conscience ?
La pleine conscience, c’est être le plus présent possible à tout ce que l’on vit, à tout ce que l’on pense, à tout ce que l’on ressent. Elle redonne confiance dans la capacité de penser, de réussir ou d’apprendre et invite les élèves et les enseignants à se sentir bien ensemble, à être pleinement présent à ce qui se passe dans leur classe.
Cela est tellement simple et pourtant ce n’est pas toujours facile d’être pleinement présent !
Les effets de la pleine conscience sont tels que de nombreux pays tels que le Canada, la France ou les Pays-Bas l’invitent au sein de leurs écoles.
Formée en pleine conscience MBSR, j’ai développé un programme d’intégration du concept de pleine conscience dans les écoles.
Les différentes missions qui m’ont déjà été confiées dans différentes écoles ont montré des résultats probants : les instituteurs ont constaté une amélioration sensible au sein de leur classe après 5 semaines : plus de calme, de confiance, de concentration, de bienveillance. Ils souhaitent d’ailleurs vivement prolonger l’expérience.
Concrètement…
Je vous propose d’intégrer la pleine conscience dans votre établissement à travers 2 axes de travail :
DES BIENFAITS POUR LES ENSEIGNANTS ET LES ENFANTS
** Pour les enfants de 6 à 12 ans.
Je vous propose des séances ludiques et interactives pour apprendre aux enfants (et aux enseignants) à mieux gérer leurs émotions, à être moins impulsifs, plus ouverts et à intégrer la patience.
Par le jeu, les échanges, la respiration, et le yoga, j’amène les enfants à mieux comprendre leur monde intérieur et celui des autres, à « muscler » leur concentration et à être plus attentif. Cela augmente leurs capacités d’apprentissage et leur agilité cognitive.
** Pour les enseignants (dans le cadre des journées pédagogiques).
J’ai développé pour eux un programme centré sur la gestion du stress et des émotions par la pleine conscience.
La sérénité est contagieuse !
Inviter la pleine conscience à l’école, un investissement à long terme !
Chaque jour, les petites touches de pleine conscience pour:
CONTENU
CONTENU
**Pour les enfants de 6 à 12 ans:
**POUR VOS ENSEIGNANTS (futurs enseignants), dans le cadre de vos journées pédagogiques.
Des modules de pleine conscience pour apprendre à gérer le stress, les émotions et les pensées.
Module 1 : un outil pour gérer le stress et les émotions.
Module 2 : la pleine conscience dans votre quotidien scolaire (cas concrets)
Module 3 : la pleine conscience et les enfants.
MODALITéS
L’animation se déroule dans votre établissement, dans un local au calme où les enfants pourront s’asseoir ou se coucher confortablement sur des coussins ou des tapis de sol (par exemple la salle de gym).
MODULE DE BASE pour les enfants
MODULE COMPLET
PRIX
dans le cadre de vos journées pédagogiques.
Des modules de pleine conscience pour apprendre à gérer le stress, les émotions et les pensées.
Prix : 500 euros HTVA/ journée, 300 Euros HTVA/ demi-journée
Article de presse
La méditation comme outil pédagogique
M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Manon Rescan
Une journée dans la classe de Christopher Lee ne commence jamais sans un exercice de « respiration ». La tête posée sur leurs bras croisés sur le bureau, à côté des livres de maths, des élèves de septième année (l’équivalent du CM2) de l’école Renfrew de Vancouver (Canada) apprennent à respirer. Ou plutôt à s’écouter respirer, en silence ou, comme ce matin, sur l’Ave Maria chanté par Andrea Bocelli. L’exercice de relaxation est tiré du programme éducatif MindUp, pratiqué par plus d’un millier d’enseignants de la ville de l’Ouest canadien.
Appliquée depuis près de dix ans dans les écoles de Vancouver, cette pratique pédagogique s’inspire de la très tendance technique de « pleine conscience » (mindfulness), qui aide à combattre le stress ou la dépression en se recentrant sur l’instant présent. MindUp y ajoute des leçons d’empathie, de contrôle des émotions ou encore d’optimisme. Un cocktail de positivité appelé « apprentissages émotionnels et sociaux », qui a pour but d’améliorer le bien-être des élèves et, in fine, leur réussite scolaire.
Les incivilités en classe diminuent
Cette méthode vient d’acquérir ses lettres de noblesse avec la publication, fin janvier, d’une étude scientifique reconnaissant ses bienfaits. Pendant quatre mois, les équipes de Kimberly Schonert-Reichl, chercheuse en psychologie qui a contribué au développement du programme MindUp, ont comparé les résultats de deux échantillons d’élèves, l’un suivant ce programme et l’autre non. La conclusion est sans appel : avec ces exercices, les incivilités en classe diminuent, la sensation de bien-être des écoliers va croissant tout comme leurs résultats en maths.
Patricia Morris, vingt-cinq ans d’enseignement dans le cartable, dont cinq avec ces outils pédagogiques, est une adepte. « Aujourd’hui, certains déclics dans l’apprentissage ont lieu beaucoup plus tôt dans l’année », constate-t-elle dans sa classe de maternelle, encore émue de « l’incroyable gentillesse » de ses jeunes élèves. « Soit les techniques de relaxation permettent de mieux se concentrer, soit c’est la bonne ambiance dans la classe qui crée un meilleur climat d’apprentissage », ajoute Kimberly Schonert-Reichl. Hugh Blackman, principal de l’école Renfrew, a son explication : « Lorsque les enfants arrivent le matin, ils ne sont pas “en mode école”. Ils ont encore la tête dans leurs écrans, leurs jeux vidéo, impossible pour eux de se concentrer. »
« Ça a un effet d’égalisateur social »
Outre ces exercices de relaxation, l’établissement propose une séance de tai-chi qui, en dix minutes d’un ballet de légers mouvements sur fond de musique asiatique, fait taire les piaillements matinaux au moment de regagner les classes. « ça a un effet d’égalisateur social », observe également Brian Wong, instigateur du projet : « Les enfants issus de milieux favorisés ont tendance à être déjà calmes, mais pas ceux des familles en difficulté, qui arrivent à l’école imprégnés du stress de la maison. » La tête rentrée dans les épaules, Callidora, 9 ans, chuchote à notre oreille combien le tai-chi lui fait du bien, elle qui arrive « toujours la dernière à l’école » le matin.
La Colombie-Britannique, qui forme les enseignants volontaires au programme MindUp, a fait du développement personnel et social l’un des fondamentaux à acquérir au même titre que le lire-écrire-compter cher à l’éducation nationale en France. « Auparavant, les recruteurs recherchaient des têtes bien pleines ; aujourd’hui, ils veulent aussi des compétences humaines de contrôle de soi et de travail en équipe », observe Kimberly Schonert-Reichl. Et, dans une ville aussi multiculturelle que Vancouver, où l’anglais est une deuxième langue pour 25 % des élèves, l’enjeu est aussi de bâtir en classe les conditions d’un vivre-ensemble qui dépasse les murs de l’école.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2015/03/16/la-meditation-comme-outil-pedagogique_4592039_4497916.html#ZJX2jk1Y6wGX9JYx.99
article 2
https://agepsraymondbarbry.wordpress.com/2015/03/30/les-pratiques-de-meditation-de-pleine-conscience-dans-la-classe-pour-quelles-raisons-pour-quels-effets-a-quelles-conditions-et-surtout-comment/
Pleine Conscience
Les écrits, publications, prises de paroles, témoignages portant sur la Pleine conscience ou mindfulness (terme anglo-saxon) ou méditation laïque sont en augmentation exponentielle dans notre pays. Cette approche du développement de l’intériorité répond à un besoin de notre époque contemporaine. Elle est bien plus qu’une mode passagère. De mon point de vue, elle est à mettre en lien avec le développement de la psychologie positive et le retour ou reconnaissance de la pensée de C.G Jung.
Des recherches scientifiques récentes montrent ce que les anciennes traditions avaient découvert bien avant nous, à savoir que les temps de silence, d’intériorité sont nécessaires au développement et à l’équilibre de l’être humain. Ils sont même indispensables dans une époque où tout s’accélère, où tout doit être fait « vite » où il est imposé au sujet (dans le monde du travail comme à l’école et même dans la famille) de faire plusieurs choses en même temps, où l’être humain est en saturation d’informations et où l’éclatement intérieur ne lui permet plus d’être à l’écoute de son corps, de ses pensées et de ses émotions.
Cette approche a d’abord gagné le milieu hospitalier (cf : Christophe André). Elle est une des réponses « clef » dans la régulation par le sujet des états de sur-stress. Cette approche s’est d’abord développée dans les pays anglo-saxons et germaniques, plus ouverts aux approches transdisciplinaires, transversales et pragmatiques. Elle gagne notre pays. En france, ce sont les écrits et les témoignages, de Christophe André, de Fabrice Midal, de Thierry Janssen, de David Servan Chreiber, de Jeanne Siaud-Facchin, de Mathieu Ricard pour ne citer que les plus connus qui la font connaître. De plus l’approche scientifique développée par Jonn Kabat Zinn (neuropsychiatre américain) a permis d’expliciter les effets positifs de cette pratique sur les personnes atteintes de « burn out » ou en état de stress chronique ou en état de déprime voire de dépression ou en état de stress post traumatique (guerre etc…).
Dans certains pays (Etats Unis, Belgique, Canada, Brésil…) elle est utilisée dans les établissements scolaires. Elle a des effets d’une part, sur le développement de l’attention, de la concentration et d’autre part, sur les relations entre les personnes (apaisement, diminution des actes de violence). Elle met du calme et de l’apaisement, là où il y avait énervement et tension.
Elle peut être pratiquée à tout moment.
Elle ne nécessite pas un apprentissage long avec un expert. Mais elle réclame une pratique quotidienne. L’effort est à porter sur cette intentionnalité de s’y astreindre, comme un sportif ou un musicien font leurs gammes tous les jours.
Elle est une approche du développement de l’intériorité adapté à notre monde contemporain.
Elle ne nécessite pas d’avoir une croyance religieuse.
Elle peut être un complément des pratiques religieuses (prière, contemplation, méditation…) pour ceux qui en ont.
Elle apporte des réponses concrètes aux personnes en demande de connaissance de soi dans toutes les dimensions de l’être (physique, émotionnelle, cognitive et spirituelle).
Elle est une réponse concrète aux difficultés d’attention et de concentration, à la régulation des états de surstress.
Elle facilite chez les sportifs la présence à l’instant de la situation et l’exploitation des potentialités (états de flux ou flow ou zone).
Elle permet d’apprendre à vivre pleinement dans le présent. A être présent aux autres, à soi et à la situation telle qu’elle est.
Elle permet d’aller à la découverte du Soi (voir C.G JUNG). Elle rend les personnes autonomes et responsables de leur choix. Elle aide en ce sens au discernement dans des moments de vie caractérisés par des situations de crise.
Elle peut être exploitée par toute personne désireuse de trouver du sens à sa vie.
Elle permet de renouer avec les dimensions profondes de notre être en cette époque marquée par le manque de sens de nos sociétés contemporaines.